, Les Thermopyles sont l'objet d'une description qui répond aux critères du genre épique, ainsi que la montagne-volcan associée au toponyme "Mongibelo" : Como si a tal sazón se abriera el suelo desde la superficie al centro inmundo

, como si respirara un Mongibelo humos, llamas y truenos dando al mundo : salieron de repente haciendo vuelo del pié de la quebrada mas profundo a dar en la enemiga escuadra y sierra gran tempestad de rayos de la tierra 59, p.34

, Comme si la terre se fendait alors de la surface au centre impur

, comme si un Mongibel respirait en rejetant de la fumée, du feu et du tonnerre : des éclairs sortirent soudain de la terre volant dans les airs en une violente tempête depuis les entrailles de la gorge jusqu'à l'escadron et la montagne ennemis

, Al fin el metal y azufre ardiente / hizo el mortal efeto en tanta vida"). Or, les Araucans ne sont pas trahis par leur terre ; c'est la supériorité en armes de l'ennemi qui entraîne leur défaite

. Ercilla, exalte la bravoure des Indiens qui égale celle des guerriers grecs, p.93

G. Luis-de, Obras completas, p.464, 1967.

V. Leroux, La représentation de l'Etna dans l'épopée latine, Connaissance et représentations des volcans dans l'Antiquité, textes réunis par Éric Foulon, p.67, 2002.

, épopée antique des Thermopyles, les Araucans perdent mais le poète chante leur vaillance. D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si le poète met en valeur leur supériorité au long de trente-trois octaves sur les trente-huit qui composent l'épisode guerrier

, Séparée de son référent spatial araucan, la bataille que se livrent les soldats de

, Nous avons cherché à montrer que la représentation de la guerre est fortement conditionnée par la représentation de l'espace et réciproquement. Les fondements spatiaux du poème anonyme sont réels, comme l'attestent les toponymes, utilisés dès le premier chant. Ils ne servent pas seulement de guidage au dédicataire premier du poème et au lecteur ; leur emploi permet de dire l'occupation du territoire, les avancées et les reculs de la conquête, Vizcarra et les Indiens se fait l'écho d'une célèbre guerre de l'Antiquité. La toponymie, tout droit tirée de l'histoire antique et la description du paysage qui en résulte

, Cebrián López, Eduardo, Doce cantos sobre Chile, Acapulco Impresores Ltda, 1999.

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