, Elle ne s'applique ni au coeur de l'homme, ni au texte des Écritures, mais à la terre, que l'on dirait volontiers devenue Liber mundi, n'était précisément la discrétion des références théologiques que le lecteur peut greffer sur le texte. Julien Green, engagé parmi les ambulanciers américains lors de la Première Guerre mondiale, découvre la jouissance de rouler dans l'eau avec son véhicule de secours : La terre devenait un vaste miroir qui reflétait le ciel. Il me sembla que j'étais au milieu d'un rêve dont je ne m'éveillais pas. Je ne sais quelle volupté il y a à rouler dans l'eau quand on est sur le sol, mais cette expérience m'enchanta et, plusieurs fois dans la suite des années

, Ivresse d'une marche sur les eaux? Si quelque écho paulinien perce dans le texte, c'est dans le commentaire subséquent qu'il se rend perceptible ; on y entend vibrer l'impatience de l'esprit sous le joug de la chair, cette chair qui pour le jeune Green opacifie au regard les signes de la présence du Christ : « J'aurais crié de bonheur, comme si, dégagé du poids de mon corps, j'avais été transformé en un esprit ne gardant de sa chair qu

, L'image du sol devenu intensément lumineux accompagne encore l'évocation d'un instant de grâce poétique, vécu lorsque le jeune engagé stationne, après la fin de la guerre, en Allemagne. Il est logé une nuit dans une chambre aux « grandes fenêtres sans rideaux, ni contrevents » (MCO, 984). Un « moment étrange