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Objectif
Décrire le niveau de compréhension de l’anglais d’une population d’étudiants en médecine et son amélioration avec la mise en place d’une stratégie d’évaluation systématique avec l’exigence d’un niveau minimal.
Matériel et méthodes
Cinq promotions successives d’étudiants en médecine ont passé le Test of English for International Communication (TOEIC). La première promotion n’avait pas d’exigence de réussite. Pour les promotions successives, un score minimal de 600 était exigé pour la validation du deuxième cycle. Un enseignement centré sur la préparation du test était organisé avec un nombre d’heures plus important pour les étudiants les plus faibles.
Résultats
Le niveau moyen obtenu progressait de 618 ± 146 pour la promotion ayant débuté son PCEM2 en 2004, à 687 ± 94, 717 ± 97, 733 ± 96 et 731 ± 104 pour les quatre années suivantes. Le taux d’étudiants n’atteignant pas le score de 550 (niveau B1 du cadre européen) passait de 30 % à zéro et le nombre d’étudiants de niveau B2 de 14 à 30 %.
Conclusion
L’amélioration du niveau d’anglais des étudiants en médecine est possible, si la volonté politique est présente. Atteindre, comme pour les formations d’ingénieur, un niveau B2 pour tous les étudiants nécessiterait des recommandations nationales.