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La monnaie fiduciaire et les banques centrales ont été critiquées surtout du point de vue de la théorie monétaire et de la théorie du capital. Par contre, on a négligé leurs répercussions sur les marchés financiers et sur l'emploi des patrimoines. Dans le présent essai nous montrons que, dans un système fiduciaire, les marchés financiers ont certaines tendances destructives ; ils absorbent une trop grande part de l'épargne, facilitent la consommation improductive et renforcent une véritable « culture de l'inflation » qui sape le fondement économique de la civilisation.