Depuis 2001, je développe des travaux sur l’étude du déterminisme génétique de caractères d’intérêt chez le rosier. Ces travaux ont été menés sur des populations issues de croisements et à partir desquels plusieurs cartes génétiques (marqueurs AFLP, microsatellites et SNP) ont été construites. Plusieurs caractères ont été étudiés : remontée de floraison, nombre de pétales, date de floraison, composants architecturaux, composants du parfum et plus récemment résistance à la maladie de la tâche noire et nombre d’épines. Ces deux derniers caractères font l’objet de deux sujets de thèse que je co-encadre. Pour l’ensemble de ces caractères, des gènes majeurs et/ou QTLs ont été identifiés sur les groupes de liaison des différentes cartes génétiques. La carte génétique haute densité de la population OW a été utilisée pour l’ancrage du génome du rosier et a permis d’obtenir un génome de bonne qualité comprenant 196 contigs assignés sur les 7 pseudo molécules du génome. En parallèle, j’ai participé à l’établissement d’un protocole de transformation génétique du rosier pour étudier par validation fonctionnelle des gènes candidats dans la mise en place des caractères étudiés. Nous possédons un système fonctionnel bien qu’encore long et peu efficace. et dont l’efficacité doit être améliorée Dans le cadre de collaboration avec des partenaires privés, j’ai développé et dirigé plusieurs projets sur l’étude de maladies foliaires du rosier et notamment sur la maladie des tâches noires. Ces travaux nous ont permis de développer une collection de souches de champignons et de montrer que les souches isolées sur rosier sauvage se différenciaient des souches isolées sur rosier moderne. Un test sur boutures en conditions contrôlées a été développé pour étudier la virulence et l’agressivité de ces souches. Ces travaux ont été en grande partie menés dans le cadre d’encadrement ou co-encadrement de stagiaires, étudiants, CDD et personnels permanents. Comme Anne Sylvestre, j'aime les gens qui doutent